Dans la sous-région Afrique de l’Ouest, les langues nationales occupent une place de choix dans la communication entre les populations. Ce qui renforce la cohésion entre celles-ci; seulement elles font face à une concurrence grandissante d’autres langues étrangères due à la modernisation et à la mondialisation. Bien que le processus d’améliorer le statut des langues nationales poursuive avec peine son cours, le français et l’anglais continuent de servir d’outils de travail privilégiés dans la vie économique et financière des pays de la CEDEAO. Certaines administrations publiques, malgré les instructions émanant des détenteurs du pouvoir politique n’en continuent pas moins de l’adopter ces langues de communications dans le fonctionnement quotidien de leurs services. Pour des raisons évidentes qui sont que, l’élite de l’Afrique de l’Ouest est souvent fois formée soit en France soit en Grande Bretagne, en se servant de la langues française ou bien anglaise, de cette élite de la CEDEAO n’a d’autre choix que celui-là. Les mêmes langues sont présentes et parlées sur les cinq continents; le français dans la francophonie et l’anglais dans le Commonwealth sont les langues d’intégration et développement social et économique. Elles sont un ciment de la solidarité et du progrès entre les pays membres de ces institutions et elles facilitent ainsi une communication internationale. C’est pour quoi ces langues sont dispensées dans les institutions ouest africaines. Leur importance réside dans le fait qu’elles couvrent totalement le cursus éducatif de l’Afrique de l’Ouest à divers degrés. Cependant, ceux qui ont mené leurs études en français ou bien en anglais accèdent naturellement à de meilleurs emplois, tels que ingénieurs, architectes, médecins, pharmacien, informaticiens et pédagogues etc., avec pour conséquence ces avantages matériel et psychologique.
Keywords: Intégration linguistique, Langues coloniales, Langues nationales, Le Développement durable, L’Unité linguistique